Cafés

Contrairement à une idée reçue, les scènes de cafés, cabarets, estaminets, bouges… ne sont pas les plus nombreuses dans l’oeuvre gravée de Kurt Peiser.
Si sur un total de 375 estampes réalisées entre 1913 et 1949, moins de 20  % traitent ce thème, le sujet l’a quand même  retenu presque toute sa vie.
Sa première eau-forte en 1913 représente une patronne de bar à son comptoir ; sa dernière sur le sujet, en 1943, deux filles accoudées à une table attendant que les hommes se décident.

Ses eaux-fortes sont peuplées de patronnes et de serveuses,

de prostituées et d’ivrognes.

On fait la fête, des couples se forment.

L’ambiance monte, les filles sont nues.

En un peu moins de 80 eaux-fortes, d’Anvers à Bruxelles, de la 1e à la  2e guerre mondiale, c’est le peuple de la nuit, sa misère et sa joie qui revit sous nos yeux.