Le procès de “L’assommoir”
Le 6 février 1914, «L’Indépendance belge» se faisait l’écho de la saisie de 11 tableaux opérée à Anvers dans l’exposition de Peiser, apparemment suite à une plainte anonyme pour “offense aux bonnes moeurs”. Les oeuvres saisies étaient entre autres : La sirène, Belle de nuit, Enjoleuse mais surtout L’assommoir que le procureur du roi jugeait scandaleuse : la toile montre une prostituée nue sur une chaise buvant au goulot, un homme ivre étendu à ses pieds. Peiser fut condamné à 100 francs d’amende mais ses tableaux lui furent restitués.
A la disparition de l’artiste en 1962, l’oeuvre n’était plus dans son atelier depuis longtemps. Comme seules traces, on avait une reproduction publiée dans l’ouvrage de De Bendère et une photographie de l’atelier du peintre où on peut la distinguer parmi d’autres.
Une restauration digitale permet de se faire une idée de l’aspect de la toile lorsqu’elle a été exposée à Anvers en 1914.